Publié dans Economie

Ile Maurice - 214 travailleurs malagasy sommés de rentrer au pays

Publié le vendredi, 11 septembre 2020

Après cinq ou huit années de service à l’île Maurice, des travailleurs malagasy sont priés de rentrer chez eux. Une énorme déception pour 214 compatriotes ayant travaillé pendant des années au sein d’une entreprise franche, Esquel (Mauritius) Ltd, située dans cette île voisine.

 

Les dirigeants de cette entreprise textile ont décidé en effet de ne plus renouveler le contrat qui s’expire dans le courant de ce mois pour ces travailleurs malagasy. Autant d’employés bangladais de la même entreprise se trouvent eux aussi dans cette situation. La dernière décision évoquée par la partie mauricienne a trait au retour des travailleurs dans leur pays d’origine dès l’effectivité de la fin de leur contrat. Pour les Malagasy, leur départ a été annoncé initialement pour ce lundi mais reporté finalement pour le 21 septembre prochain. Pour le ministère du Travail de l’île Maurice, il n’y a rien d’illégal le fait de ne plus renouveler le contrat des travailleurs étrangers.

« Il ne peut y avoir de renouvellement ou de redéploiement, car la priorité est aux employés mauriciens et non aux étrangers », relate un haut responsable dudit ministère dans la presse mauricienne. La réunion tenue pour trouver une issue favorable aux deux parties, et à laquelle ont participé les syndicats et l’ambassadeur de Madagascar à Maurice, a échoué. Les dirigeants de cette île voisine se sont avérés intransigeants en martelant que ces travailleurs étrangers ont déjà terminé leur contrat de travail au sein de l’entreprise. Une entreprise qui, selon les dires de ce responsable étatique, n’a plus de commandes en raison de la Covid-19.

Seule consolation pour les 214 travailleurs malagasy, leurs droits de licenciement seront scrupuleusement respectés et les autorités mauriciennes veilleront à ce que tout se passe dans les règles jusqu’à leur départ.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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